ALEXANDRA DEROUALLE DE RETOUR DU COSTA-RICA

Publié le 02/09/2022

La technicienne DAP du District de l’Allier de Football a posé ses valises sur le sol de l’Amérique Centrale début août non pas pour s’y dorer la pilule mais bien pour participer à la Coupe du Monde U20F avec l’encadrement de l’Equipe de France féminine.

Le département de l’Allier serait-il pourvoyeur de techniciens pour les sélections nationales ? Après Thierry ASSELOOS, CTD PPF, qui avait effectué de nombreuses piges en Equipe de France U19 avec Francis SMERECKI puis en tant qu’adjoint de Philippe BERGEROO en Equipe de France Féminine A, c’est au tour d’Alexandra DEROUALLE d’intégrer l’encadrement technique d’une sélection nationale.

« J’ai été sollicitée par Sonia HAZIRAJ, la sélectionneure nationale des U20F pour cette aventure en Coupe du Monde U20F en qualité d’observatrice », confie Alexandra DEROUALLE qui voit-là une récompense de son investissement depuis plusieurs décennies dans le développement de la pratique féminine. Après avoir été joueuse expérimentée du championnat de France de D1F, pensionnaire du Centre de Formation de Clairefontaine, vice-championne d’Europe en U18F l’Alsacienne d’origine a ensuite passé ses diplômes d’entraîneur (DES) pour s’investir notamment au service de la pratique féminine dans ses clubs respectifs.

Après une récente participation avec une délégation de la FFF à un colloque UEFA sur le développement de la pratique féminine en Pologne, Alexandra DEROUALLE a pris part à sa première mission internationale. « C’est une toute autre dimension avec une organisation réglée au millimètre, des escortes policières continues, des supporters étrangers en grand nombre avec une véritable culture foot. C’était l’occasion de côtoyer les grandes Nations du football féminin et de voir d’autres pratiques plus axées sur le physique, la technique ou encore la vitesse d’exécution ».

Lors de son escapade costaricienne, Alexandra DEROUALLE, associée à Jordan CHAMPAGNAT, n’a pas ménagé ses efforts. « Je me suis appuyée de Jordan qui justifiait déjà d’une expérience dans ce domaine. Nous étions associés à un analyste vidéo et nous avons observé dans un premier temps tous nos adversaires de poule (ndlr Nigéria, Canada, Corée du Nord). L’objectif était d’identifier plusieurs points forts et faibles, les plans de jeu offensifs et défensifs et bien évidemment les joueuses. Nous assistions donc en tribunes aux matches des autres Nations puis nous pouvions, de nouveau, analyser les matches filmés pour affiner nos observations. Après un compte-rendu effectué au staff, nous devions présenter nos observations aux joueuses en amont de chaque rencontre », explique Alexandra bien évidemment déçue que les Bleues aient été éliminées en quart de finale face au Japon.

« Dommage pour ce groupe au fort potentiel et de qualité. Nous aurions mérité de passer en demi-finale. C’est rageant d’aller à la séance de tirs au but à vingt secondes de la fin du match. Mais c’est le haut niveau avec ses exigences et ses petits détails qui font la différence. Les joueuses avaient, pour certaines, connu une expérience UEFA mais pour d’autres il s’agissait d’une première compétition internationale. Le football français monte en puissance mais il nous manque encore un titre chez les U20 et l’Equipe de France A pour être encore plus porteur ».

Malgré les huit heures de décalage horaire, Alexandra DEROUALLE s’est rapidement acclimatée et se tient déjà prête pour une nouvelle aventure avec les Bleues. « Ce sont des moments qui sont riches. Je serais prête à vivre une nouvelle mission ». En attendant, la technicienne du DAF va reprendre son quotidien et ses missions départementales et régionales autour du développement des pratiques et des féminines, bien évidemment !

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